Comment intégrer le design thinking à votre stratégie webmarketing ?

 

Lorsque vous souhaitez développer votre business, que ce soit en passant par le développement d’un produit ou d’un service, vous devrez faire appel au marketing.

Le marketing connaît une évolution sans précédent depuis les années 1980 avec l’émergence de nouveaux concepts et de nouvelles manières non seulement de penser, mais aussi de résoudre les problèmes auxquels sont confrontés les entrepreneurs.

Le design thinking est une manière de passer de la problématisation au lancement d’un produit ou service. Cette façon de penser est innovante par le chemin qui mène au résultat. En effet, contrairement à un parcours classique où une équipe chargée d’un produit doit trouver la résolution à un problème donné et va habituellement essayer de présenter une solution la plus design et répondant le mieux à la problématique, le design thinking a pour but de mettre en relation les différentes parties prenantes de l’entreprise afin de penser d’une manière plus libre.

Dans un contexte de développement d’une stratégie webmarketing pour votre entreprise, suite par exemple à la création de votre site internet, il peut être intéressant pour vous d’intégrer le design thinking dans votre stratégie.

Pour cela, je vais vous donner des conseils afin que vous puissiez profiter de cette méthode différente de parvenir à la commercialisation de votre idée.

 

L’inspiration

 

Qu’y a-t-il derrière ce mot plein de mystères ?

 

Si vous êtes actuellement en train de vous pencher vers une stratégie webmarketing c’est que vous souhaitez proposer un produit ou un service sur le web. La première étape du design thinking est donc plutôt simple, il s’agit dans un premier temps de mettre des mots sur ce que vous souhaitez mettre en vente.

 

Pour cela, il faut de ce fait trouver de l’inspiration et quoi de mieux que de se poser les bonnes questions pour trouver les meilleures solutions ?

 

C’est en effet dans cette phase que se joue tout l’enjeu de la conception du bon produit, il est de ce fait important de l’optimiser. Pour cela, le design thinking propose une approche qui diffère un peu de la vision classique.

 

L’empathie est au cœur de cette étape, il s’agit de ne plus penser produit, mais de penser utilisateur, de ne plus penser solution, mais de penser problème. En inversant votre mode de réflexion, vous serez en mesure de faire émerger un certain nombre de problèmes qui vous mèneront vers des problématiques toutes plus diverses les unes des autres. Quand je parle d’empathie, il faut en fait se mettre dans la peau de l’utilisateur et se demander ce dont il a vraiment besoin.

 

Pour cette étape, il est important de mettre en relation différents collaborateurs de l’entreprise afin d’étendre la réflexion et de mettre en place une démarche proactive de recherche de problématique.

 

Par exemple, au lieu de vous poser une question comme “il faut que je réalise 7% de mes ventes sur le secteur des accessoires téléphoniques pour les automobilistes via mon site web” vous devez plutôt penser “Par quel moyen vais-je être en capacité de plaire aux automobilistes tout en assurant un certain nombre de vente?”. Cette démarche vous permettra de réellement définir au mieux les problématiques auxquelles vous devez répondre.

 

Pour arriver à ce résultat de problématique, vous devez définir les problèmes à régler, vous mettre à la place de l’utilisateur et trouver ce qui assurera le succès de votre solution.

 

L’idéation

 

Cette deuxième phase comporte trois étapes importantes pour qu’elle soit menée à bien

 

1. Vous venez donc de définir les problématiques qui sont au cœur de votre réflexion dans le but de produire le meilleur produit. Il faut maintenant générer autant d’idées que possible pour répondre à ces problématiques.

Dans le cadre d’une stratégie de webmarketing, vos problématiques ne seront pas forcément portées sur un produit directement, mais plutôt sur la manière dont vous souhaitez le mettre en avant ou simplement comment vous souhaitez le commercialiser via internet.

Ceci étant, l’idéation reste de mise, même s’il s’agit d’idées de diffusion ou de mise en forme de votre annonce ou de votre campagne, il faut que vous essayiez de faire ressortir le plus d’idées possible.

 

 2. La deuxième étape de l’idéation consiste à prototyper les idées que vous aurez retenues comme étant les plus cohérentes pour répondre à vos problématiques. Les prototypes devront être nombreux et peu coûteux et ils devront contenir autant de détails et de fonctionnalités que possible. En l’occurrence, dans le cadre d’une stratégie marketing, vos idées seront souvent abstraites et pourront être mises sous forme de maquettes ou de schémas facilement grâce à des logiciels de réalisation graphique comme Photoshop ou Indesign. Retenez que pour chaque problématique que vous aurez défini, il vous faudra produire un prototype permettant de répondre à cette dernière.

 

3. La dernière étape consiste à tester les idées que vous aurez mises sous forme de prototypes. Comme pour l’étape de la mise en problématique lors de l’inspiration, essayez de partager un maximum les prototypes aux autres départements de l’entreprise ou simplement à des petits groupes de collaborateurs sélectionnés afin de réaliser cette phase de tests dans une ambiance propice à l’émergence de recommandations positives.

 

Cette étape est importante pour la validation de vos solutions. Il faut qu’elle soit réalisée dans un objectif de compréhension de la problématique et dans une vision purement axée sur celle de l’utilisateur.

 

Les tests vous amèneront sur le chemin de la dernière idée du design thinking, l’implémentation.

 

L’implémentation

 

Comment la définir ? C’est en fait tout simplement le parcours qui mène du projet à la mise en place concrète des solutions.

 

Une fois la phase de tests finie, vous aurez donc les retours sur vos prototypes et vous pourrez ainsi vous pencher sur l’analyse de ce qui vous a été remonté. Tout d’abord, vous pourrez, par exemple, demander à chaque personne ayant testé la solution de la placer dans différentes catégories comme “acceptée”, “à améliorer”, “refusée”. Ainsi, après analyse de ces résultats, vous pourrez vous concentrer uniquement sur les solutions ayant un réel potentiel.

 

Il est essentiel d’être dans une approche utilisateur et de toujours se poser les bonnes questions afin de vous demander si votre solution répond à la problématique, si elle va plaire au consommateur et le cas échéant, comprendre pourquoi et l’améliorer dans ce sens.

 

Dans cette phase d’analyse, le partage au sein de l’équipe d’idées d’amélioration est cruciale. Il faut penser au maximum à résoudre les problèmes présents et à pousser votre réflexion le plus loin possible pour s’assurer que la/les solutions retenues seront optimales pour votre entreprise.