C’est quelque chose dont je n’avais aucune idée jusqu’à il y a quelques heures. Il s’avère que beaucoup de gens en ligne craignent que le nouveau film DC Joker, ne fasse en quelque sorte sympathiser les gens avec des individus qui font tout pour commettre des fusillades de masse et des attaques terroristes.
Mon avis sur la question
Je vais aller droit au but. Les gens en ligne sont préoccupés par le fait que le nouveau film du Joker soit, en quelque sorte, une lettre d’amour à tous les mâles blancs dérangés qui ont commis des meurtres de masse ou des attaques terroristes. Ils craignent que ce film ne glorifie ou pire encore, ne justifie les actions des personnes qui ont commis ces atrocités.
Maintenant, je me suis assis pendant une minute et j’ai réfléchi à tout ça. Pour autant que j’aimerais qualifier cette idée ou notion de ridicule (ce qu’elle est). Je dois admettre qu’il semble probable que ce film puisse, en théorie, faire en sorte que certaines personnes soient plus sympathiques aux meurtriers de masse masculins blancs.
Cependant, les groupes de personnes qui sympathiseraient avec des meurtres de masse, un terroriste ou un tireur de masse par exemple, sont déjà foutus dans leur tête. Je doute que le citoyen moyen et bien-pensant qui regarde un film sur un clown dont le seul but est d’apporter le rire au monde de la manière la plus tordue et chaotique possible, sorte en se disant : » je me sens vraiment mal pour tous les gens qui ont massacré sans pitié des innocents » ! Il faudrait être un cas spécial dans la tête pour que ce processus de pensée se produise.
C’est de la fiction, basée sur un clown connu pour être fou dans sa tête, basée sur l’une des trois versions du Joker. Ce n’est pas nouveau.
Pour autant, c’est bien que les gens soient plus conscients socialement des messages subliminaux, mais je pense que cette fois, c’est un peu exagéré. Personnellement, je ne pense pas que le film va transformer les gens en sympathisants de tueurs. Je suis persuadé que la majorité des gens peuvent séparer la réalité de la fiction pendant deux heures pour être divertis par l’interprétation d’un personnage historique par un acteur.
