L’indispensable imprimante 3D dans le secteur de la santé

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Décrit pour la première fois par Murray Leinster, le concept général de l’impression 3D a vu le jour dans les années 1940 et 1950. Au départ, cette technologie était considérée comme uniquement appropriée à la production de prototypes esthétiques ou fonctionnels (le prototypage rapide).

Aujourd’hui, l’impression 3D a connu un développement fulgurant au point de devenir un outil incontournable dans de nombreux secteurs comme celui de la santé. De nombreuses applications existent déjà pour satisfaire les patients et les professionnels du domaine. Cet article vous en dit plus.

L’imprimante 3D : comment fonctionne-t-elle ?

L’imprimante 3D est un outil permettant de confectionner des objets en trois dimensions via un modèle numérique 3D. Dans le secteur médical ou plus généralement industriel, l’imprimante utilisée est dite professionnelle. En réalité, l’avantage des imprimantes 3D professionnelles est qu’il est possible d’obtenir des pièces fonctionnelles.

Par ailleurs, il existe de nombreuses techniques d’impression 3D qui varient d’une discipline médicale à une autre. Ainsi, l’impression 3D pour le secteur dentaire n’utilisera pas les mêmes procédés que celle du secteur pharmaceutique. De façon générale, l’imprimante est dirigée par un ordinateur qui lui fournit des données issues d’un fichier 3D de la pièce à fabriquer.

Ensuite, en fonction du résultat escompté, l’impression peut se faire par :

  • photopolymérisation (employée dans la stéréolithographie, dans les technologies DLP ou encore pour la technologie Polyjet) ;
  • liage de poudre regroupant les procédés de frittage laser SLS et DMLS ;
  • ou par dépôt successif de matière

On peut donc comprendre que l’utilisation d’une imprimante 3D requiert un ensemble bien défini de matériaux, de logiciels et d’équipements.

imprimante 3D

Quelles sont les diverses applications de l’impression 3D en médecine ?

Presque toutes les disciplines de la médecine sont aujourd’hui impactées par la technologie révolutionnaire de l’impression 3D (également appelée fabrication additive).

L’impression 3D au service du secteur dentaire

Le secteur dentaire est connu pour rester à la pointe de la technologie. C’est pourquoi les professionnels du domaine n’ont pas hésité à adopter l’imprimante 3D. Ainsi, il leur est par exemple possible de digitaliser le processus de réalignement des dents et donc d’éviter toutes les tâches fastidieuses.

Grâce à l’impression 3D, les dentistes réalisent facilement leurs guides implantaires et positionnent les appareils sans déranger les patients. Aussi, les orthodontistes utilisent cette technologie pour thermoformer des aligneurs et les laboratoires pour confectionner des dents définitives ou des gouttières. La fabrication additive est également utilisée en chirurgie maxillo-faciale.

L’impression 3D au service des orthopédistes

L’orthopédie est probablement le secteur dans lequel l’impression 3D a le plus de valeur. En effet, face à la cherté et au manque d’esthétisme des prothèses, il était nécessaire de trouver des solutions immédiates. Les imprimantes professionnelles 3D permettent de concevoir des prothèses sur mesure et répondent parfaitement aux spécificités du secteur orthopédique.

L’impression 3D au service du secteur pharmaceutique

La fabrication additive a aussi son rôle à jouer dans le secteur pharmaceutique. À titre illustratif, elle permet d’imprimer des pilules sur-mesure dont le dosage est adapté aux besoins précis des patients. Il est donc possible de combiner en une seule dose un nombre donné de médicaments. Des études ont même prouvé que les médicaments imprimés en 3D étaient aussi efficaces sur les cellules cancéreuses que les médicaments traditionnels.

Pour conclure, l’imprimante 3D est un outil indispensable dans le secteur de la santé. Généralement, elle permet aux chirurgiens de mieux préparer les interventions chirurgicales. Elle permet de confectionner des prothèses, des implants et des pilules sur mesure et accessibles à bas coût. Enfin, la bio-impression, en pleine progression, permet de reproduire des tissus biologiques et donc de sauver les victimes brûlées.

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