La surcharge des blogs

 

Les pensées aléatoires

 

Pensée a)

Certaines personnes publient trop. Récemment, je me suis abonné à 7 blogueurs journalistes, 6 d’entre eux postent trop d’articles, j’ai donc déjà pris du retard. L’un d’entre eux a 81 articles non lus dans mon agrégateur RSS et il n’y en a que pour 3 ou 4 jours. C’est trop ! Je n’ai pas la motivation nécessaire pour rattraper mon retard et je vais donc probablement me désabonner de la plupart de ces blogueurs journalistiques.

Pensée b)

Je dois admettre aussi que mon blogging commence à devenir dévorant pour moi. Les points positifs : J’écris activement et je génère des idées grâce aux blogs, je regarde moins la télévision et je lis moins les journaux, j’interagis à un niveau intellectuel avec des personnes du monde entier. Les points négatifs : le temps passé en famille en pâtit, je lis moins de  » vrais  » livres, il y a trop de choses intéressantes à suivre et l’on a donc tendance à se déconcentrer.

Pensée c) 

Les blogs seront-ils un jour autre chose qu’un  » journal en ligne  » pour les gens normaux ? J’aime à penser qu’il va frapper un grand coup un jour ou l’autre, mais regardons les choses en face – nous sommes une minorité (ou est-ce un culte ?).

Pensée d)

 La Localisation compte-t-elle plus que ce que la Blogosphère aimerait croire ? Le blogging est-il trop centré ? 

Pensée e)

En quelque sorte liée aux pensées c et d, mais le blogging est-il assez RÉEL ? L’emplacement (des votes dans ce cas) a de l’importance.

Pensée f) 

Parfois, j’ai envie de revenir sur une conversation deux mois plus tard et de la relancer, mais je sais que personne, à part l’auteur initial, n’en sera informé et que l’élan de la conversation initiale ne sera jamais retrouvé. Nous avons besoin de lieux où les idées peuvent résider et continuer à être débattues à tout moment. Les wikis sont les bons outils pour cela, en général. 

Pensée g) 

Attention. Par où commencer avec celle-ci. Choisissez-moi, choisissez-moi. C’est peut-être une démocratie d’idées, mais parfois, on a l’impression d’assister à une course de chevaux